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D’Alger à Jérusalem en passant par Paris. Concert de Miléna Kartowski-Aïach, Eilon Berger et Rafik Kasmer – Confluences 2025

Mardi 21 janvier 2025 à 20h30. Atelier de 18h à 19h30. Accueil et ouverture du bar à 19h30

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Plongez dans un voyage musical inédit entre Alger, Paris et Jérusalem et laissez-vous envoûter par les trésors des musiques algériennes revisités par trois artistes d’exception

Mardi 21 janvier 2025 à 20h30. Atelier de 18h à 19h30. Accueil et ouverture du bar à 19h30

Chant : Miléna Kartowski-Aïach
Guitare, Mandole et Banjo : Eilon Berger
Qanûn et Tar : Rafik Kasmer

Plongez dans un univers musical unique et émouvant, où les cultures se croisent et les racines se célèbrent. Ce concert inédit, conçu spécialement pour le Festival Confluences 2025, raconte les histoires entrelacées de trois artistes exceptionnels : Miléna Kartowski-Aïach (chant), Eilon Berger (guitare, mandole, banjo) et Rafik Kasmer (qanûn, tar).

Tous trois nés dans des familles algériennes, juives et musulmane, à Alger, Paris et Jérusalem, ils partagent un lien profond avec les musiques d’Algérie. Alors que certains n’ont jamais pu se rendre dans leur pays d’origine et que d’autres ont dû le quitter, leur quête commune de leurs racines les a conduits à explorer et à sublimer un patrimoine musical exceptionnel. Ce soir, ils vous invitent à découvrir un dialogue riche et vibrant entre traditions et modernité.

Au programme, un voyage à travers les trésors des musiques algériennes : de la chanson Francarabe au chaâbi, en passant par les piyyoutim, les berceuses kabyles et la majestueuse sanâa d’Alger. Ce concert est une ode à la richesse du métissage culturel et une célébration des héritages juifs et méditerranéens.

Miléna Kartowski-Aïach, chanteuse franco-israélienne, explore avec passion les répertoires yiddish, hassidique et judéo-berbère et se consacre aujourd’hui à la liturgie juive algérienne.
Eilon Berger, spécialiste de la musique andalouse et des traditions algériennes, revisite ces genres avec une touche contemporaine au sein de son ensemble La Casbah.
Rafik Kasmer, virtuose du qanûn et chanteur, formé à Alger, transcende les frontières musicales en mêlant les influences arabo-andalouse, orientale et turque.

Dans l’esprit du Festival Confluences, qui célèbre les cultures juives méditerranéennes, ce concert est une invitation à découvrir un territoire musical d’une richesse infinie, porté par trois artistes au talent exceptionnel.

Rejoignez-nous pour ce moment hors du temps, un voyage sonore entre Alger, Paris et Jérusalem. Venez célébrer la diversité des cultures, des histoires et des mélodies qui unissent ces rivages méditerranéens.

Atelier de chant exceptionnel : Plongée dans la Sanâa d'Alger

Découvrez la richesse de la musique andalouse algérienne, la majestueuse Sanâa d’Alger, à travers un atelier unique dédié à l’apprentissage d’un piyyout hébraïque. Guidé par des musiciens passionnés, vous explorerez différents modes musicaux, chacun correspondant à une heure précise de la journée et offrant une ambiance musicale singulière.

Aucune connaissance préalable de la Sanâa ou de l’hébreu n’est requise : cet atelier est ouvert à toutes et à tous, avec pour seule condition le plaisir de découvrir cet univers musical fascinant, issu du patrimoine judéo-algérien.

Clôturez cette expérience immersive en interprétant ensemble ce piyyout lors du concert, un moment collectif inoubliable où votre voix rejoindra celles des artistes sur scène.

A propos de Miléna Kartowski-Aïach

Miléna Kartowski-Aïach est née et a grandi à Paris, où elle vient de se réinstaller après avoir vécu plusieurs années à Jérusalem. Artiste-chanteuse franco-israélienne, à 20 ans, elle part vivre à New York, où elle apprend le chant yiddish traditionnel ainsi que la musique hassidique. De retour en France, elle crée plusieurs projets musicaux autour de ces répertoires, tels que Hassidish Project et Kiddisha, qu’elle interprète à travers l’Europe. En tant que chanteuse, elle collabore notamment avec les pianistes Alan Bern, Omer Klein et Philippe Baden-Powell, et elle est soliste dans le programme Granada dirigé par Jordi Savall. Invitée par le chanteur Enrico Macias à l’Olympia, elle assure plusieurs soirs d’affilée sa première partie.
Également anthropologue, elle mène une ethnographie dans l’Atlas marocain sur les traces de la musique judéo-berbère et collabore avec le groupe amazigh Tawargit autour de ce répertoire historique et disparu. Vivant à Jérusalem à partir de 2021, elle se forme à la liturgie juive et commence une recherche sur la liturgie d’Alger, qu’elle apprend. Elle crée alors un duo autour des piyyoutim d’Algérie avec la oudiste israélienne Sharon Avivi. Ensemble, elles se produisent en Israël et en Europe dans les festivals de Jordi Savall.

A propos de Eilon Berger

Eilon Berger est né et a grandi à Jérusalem, où il vit toujours. Musicien formé à l’académie de musique orientale Maqamat de Tzfat, il joue de la mandole et du banjo algérien. Spécialiste de la musique andalouse classique et des musiques traditionnelles algériennes comme le chaâbi et la sanâa, il est musicien au sein de l’orchestre andalou d’Ashdod et du Jerusalem Orchestra East West. Il se produit dans de nombreux concerts en Israël et à travers le monde.
Eilon est également le fondateur du groupe La Casbah, un ensemble musical unique basé en Israël. Les membres du groupe, descendants d’immigrants juifs d’Algérie et du Maroc, partagent un lien profond avec la musique nord-africaine. Ensemble, ils s’efforcent de préserver et de réinterpréter les différentes textures musicales de la région, en alliant tradition et modernité.

A propos de Rafik Kasmer

Rafik Kasmer est né et a grandi à Alger. Chanteur et musicien de qanûn depuis plus de vingt ans, il se forme dès l’enfance à l’école de musique arabo-andalouse « Les Rossignols d’Alger » et fait ses premières scènes à huit ans, en interprétant des morceaux de la Nouba. Il commence sa carrière professionnelle en 2005 en accompagnant des artistes algériens tels que Sidahmed Serri, Bahdja Rahal, Amar Ezzahi, Mohamed Rouane, Nacereddine Chaouli, Abdelkader Chaou, Lila Borsali, et Abbes Righi, entre autres.
En 2011, il intègre l’Ensemble National de Musique Andalouse ainsi que l’Ensemble Régional d’Alger de Musique Sanâa, représentant l’Algérie dans de nombreuses manifestations nationales et internationales. Il développe sa technique et son jeu en s’inspirant de figures telles que Halil Karaduman, Boudjemaa Fergane, Göksel Baktagir et Hassan al-Tennari, tout en créant son propre style, mêlant les musiques arabo-andalouse, orientale et turque. Ce parcours l’amène à composer des pièces qui transcendent les frontières musicales. En 2021, il quitte l’Algérie pour la France et s’installe à Paris.

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