Georges Fhal vient de nous quitter. Il représentait ce que l’engagement peut apporter de meilleur au judaïsme français. Né en 1924 dans une famille juive de Constantine, il a comme la plus grande partie des Juifs d’Algérie, rejoint la métropole, plus précisément à Marseille. ll s’est impliqué dans le militantisme au sein de deux mouvements de jeunesse, les EEIF et le DEJJ, au sein desquels il a exercé des responsabilités nationales, ainsi qu’au Consistoire et dans des actions de solidarité avec Israël.
Avant de nous quitter, il a choisi de témoigner pour raconter son parcours géographique et son engagement, dans un livre « Du Rhumel au Kotel », le Rhumel étant, le principal cours d’eau de Constantine et le Kotel, le Mur occidental de Jérusalem, la façon de signifier que son dernier lieu de résidence fut Israël.
A sa famille, à ses proches, nous tenons à présenter nos vœux de consolation. « Boulette », puisque si ce n’était pas son nom de totem, c’était le surnom affectueux par lequel l’appelaient tous ceux qui le connaissaient, que son souvenir soit source de bénédiction.