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Dimanche 14 janvier 2024 à 18h30
Pour l’ouverture du festival Confluences, qui se tiendra du 14 au 29 janvier 2024, l’ECUJE vous convie à un voyage mélodieux, illuminé par la voix céleste de Françoise Atlan.*
Élevée par la grâce de la tradition judéo-andalouse et judéo-espagnole, Françoise Atlan, chanteuse franco-marocaine, tisse un tapis volant de mélodies pour emporter les âmes dans un ciel étoilé de souvenirs et de rêves. Elle, dont la voix a été saluée par Abdelwahab Meddeb comme un écho judéo-arabe, invoque l’esprit des divas qui ont bercé son enfance et nourri son chant d’une vocalité divine.
Au cœur de cette soirée étoilée, elle évoquera Line Monty d’Alger, dont la voix sensuelle a tissé des liens entre Orient et Occident, Alice Fitoussi de Constantine, dont les lamentations du Malouf touchent l’âme, Habiba Msika, flamme de la Tunisie, Raymonde Al Bedaouia, reine marocaine du chant, et Zohra El Fassya, dont la voix puissante illumine le ciel marocain.
Ces divas, qui ont bravé les flots tumultueux d’un monde artistique masculin, ont dirigé leurs orchestres avec une main de fer et un cœur d’or.
En interprétant les chansons emblématiques de ces chanteuses légendaires, Françoise Atlan tisse un lien entre les générations et entremêle poésie, théâtre, anecdotes et fragments de vies.
Elle sera accompagnée par Fouad Didi au violon et au Oud et Nidhal Jaoua au Qanun.
Le public est ainsi amené à redécouvrir ce répertoire riche en émotions et en couleurs où les chansons ravivent des souvenirs enfouis, dans un mélange savoureux de nostalgie et d’éclat.
Plus qu’un festival, Confluences 2024 est un pont entre les générations, un hymne à ces voix qui ont traversé les âges et continuent d’éclairer le chemin d’un dialogue fécond par la musique.
Invitée des scènes majeures internationales telles que le Carnegie Hall à New York, le Festival International de Mexico, le Théatre de la Monnaie de Bruxelles, le Festival des Musiques sacrées de Fès ou encore le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, la chanteuse Françoise Atlan a enregistré plusieurs disques primés par la critique – Diapason d’Or, Choc du Monde de La Musique, FFFF Télérama, Grand prix de l’Académie Charles Cros…
Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale, d’un style et d’une technique unique en son genre, ses racines séfarades et judéo-berbères l’ont amenée tout naturellement à se passionner pour le patrimoine vocal méditerranéen, en particulier les traditions judéo-espagnole, arabo-andalouse et judéo-arabe, tout en poursuivant sa carrière de chanteuse lyrique. Après avoir obtenu ses Prix de Piano et Musique de Chambre du Conservatoire d’Aix -en-Provence, elle est Lauréate du Prix Villa Medicis Hors Les Murs pour le collectage de la tradition musicale et poétique de la ville de Fès.
En 2019, elle se produit devant Sa Majesté Le Roi du Maroc Mohammed VI et le Pape François, événement à la suite duquel le Roi du Maroc la gratifiera de la nationalité marocaine par Décret Royal.
“Ces mélodies au contour à la fois extatique et sensuel sont ici rendues avec chaleur et pureté grâce au talent lumineux dont, à l’évidence, la nature a doté Françoise Atlan…” (le Monde de la Musique, Laurent Aubert).
“Un son d une évidence saisissante, frais et brûlant, touchant au but, touchant au cœur. A l’héritage reçu, Françoise Atlan associe une sensibilité et une voix hors du commun” (Diapason, François Picard).
“ Ms. Atlan’s vocal style was a matter of combinations. Instead of following current theories that medieval vocal production may have been earthier than modern singing, and perhaps a bit reedy, Ms. Atlan produced the lustrous, velvety soprano tone that today’s audiences admire.
In a way, she offered the best of both worlds : complete fluidity in the music’s exotically winding, intricately melismatic lines, along with an entirely contemporary suppleness in both phrasing and dynamics” (New-York Times, Allan Kozzin)
A propos de Fouad DIDI
Né à Tlemcen en Algérie, Fouad Didi chante, joue du violon et du oud depuis son enfance. Après plusieurs passages auprès d’associations Tlemceniennes, toutes se prévalant de l’héritage du Cheikh Larbi Ben Sari. Il étudie le répertoire et la technique des maîtres AbdelKrim Dali et Redouane Ben Sari. Cheikh Ben Sari, Cheikh Mustapha Brixi, Cheikh Ahmed Malti ainsi que Cheikh Salah Boukli Hacene l’encouragent dans sa soif d’apprendre. Yahia El Ghoul attise sa passion pour le violon, qui devient alors son instrument de prédilection, même s’il joue avec bonheur de la mandoline et du oud. Après de nombreux concerts donnés en France et à l’étranger, il est reconnu comme étant l’un des plus brillants représentants de la musique arabo-andalouse. Chez lui, art de la musique et art de la parole sont intuitivement liés. Son invitation est limpide et chaleureuse, elle laisse se confondre sens et sensations. Titulaire du diplôme d’Etat (D.E) et du certificat d’Aptitudes (C.A) de musiques traditionnelles, il enseigne cette musique au Conservatoire de Toulon et à la Cité de la musique de Marseille où il anime des cycles de formations, master-class et ateliers sur la musique arabo-andalouse. Il a fondé l’orchestre Tarab, spécialisé dans le répertoire classique, dans le respect de la Tradition orale ancestrale.
(Source : Cité de la musique Marseilles)
A propos de Nidhal JAOUA
Né le 10 Janvier 1988 , il a commencé ses premières études musicales à l’âge de 7 ans, puis à ses 11 ans, il s’est inscrit au conservatoire national de Tunis. En 2005, il a eu son 1er diplôme de musique arabe et puis le 2 ème diplôme de l’instrument en 2006. Il s’est beaucoup influencé par la musique turque et les nouvelles techniques de Qanun en Turquie. En s’inscrivant à l’Institut supérieur de musique de Tunis, il a pu découvrir le monde du jazz, et a débuté sa carrière instrumentale en faisant des métissages musicaux, et des fusions dans le genre “world music”. En 2008, il a eu son diplôme de conservatoire appelé duel et il est en train de préparer sa maitrise. Il a joué avec plusieurs groupes orientaux et accompagné beaucoup de chanteurs arabes célèbres tels Heni Chaker, Wael Jassar, rami ayech, etc…. Il a participé à quelques master classes de Jazz, notamment au centre culturel méditerranéen du Baron d’Erlanger ( Tunis ) avec des grands Jazzmen belges comme Pierre VAIANA , Pirly ZURSTRASSEN, Alain PIERRE, Barbara WIERNICK, Jean Louis RASSINFOSSE, Geoffroy DEMASURE, Antoine CIRRI, etc … ainsi qu’à Couleurs jazz avec Fawzi Chkili. Il a été en stage avec des grands noms du Qanun turques tels Muslum KARADUMAN, et deux des plus célèbres joueurs du Qanun du monde : Halil KARADUMAN et Gokçel BAKTAGIR. En 2009 et dans le but d’améliorer son niveau musical, il a pris part à un stage de jazz dans le cadre de l’Académie d’Eté de Libramont ( Belgique ) et en musique Turque avec Gokçel BAKTAGIR à Istanbul. En Décembre 2009, Il a participé à une série de concerts en Belgique avec le projet Al Funduq, avec la direction artistique de Pierre VAIANA, un projet réalisé avec le soutien de la fondation méditerranéenne Anna Lindt pour les dialogues des cultures. Actuellement, il est membre du groupe Tunisien Jazzoil, et participe à des émissions télévisées en direct sur la 1ère chaîne tunisienne TV7.
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Gad IBGUI – Directeur
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