dimanche 11 juin 2023 de 16h00 à 17h30
Histoire du Prince Ling Ling
d’après Isaac Bashevis Singer
Raconté par :
Josiane AVRAMOV, conteuse et Matthieu RAUCHVARGER, comédien, musicien
Spectacle jeune public à partir de 8 ans
Durée variable de 25 à 35 mn suivi d’une présentation et découverte des instruments de musique coréenne (tambour, gongs, flutes)
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Un conte pour éclairer les enfants d’hier, d’aujourd’hui et de demain sur l’art et la manière de devenir juste « a Mensch » ! Un terme sans équivalent dans aucune langue, intraduisible par un seul vocable: se conduire en individu sage, honnête, respectable et respectueux, humaniste, sachant faire les bons choix de vie pour lui comme pour autrui .
« A Mensch », c’est quand même plus court pour dire tout cela, non ? Isaac Bashevis, grand défenseur de la langue Yddisch le clamait fort et haut !
Les instruments ponctuent et rythment le fil de l’histoire. Le musicien aime faire découvrir et partager la sonorité particulière de ses instruments; il improvise et module par la frappe (percussions).
Dans la chine ancienne, l’empereur, sa femme et les mandarins mettent la Chine sens dessus-dessous ….
Mais pourquoi ? Mais comment ?
Un combat de coqs redistribue les cartes ….
Vous comprendrez tout, tout simplement, en venant découvrir L’HISTOIRE DU PRINCE LING LING !
Lui qui, depuis tout petit, se montre en quête de vérité, de justice, parviendra-t-il à faire triompher la beauté sur la laideur, le bien sur le mal ?
Isaac Bashevis Singer nous donne à travers ce conte où la dérision côtoie le grotesque, une vraie leçon d’histoire et d’humanité. L’actualité de ce conte est à ce point éclatante qu’elle en est troublante et déconcertante.
Isaac Bashevis Singer déclarait qu’il prenait autant de soin à écrire pour les enfants que pour les adultes. Cette histoire en effet résonne chez les enfants qui y repèrent avec pertinence la leçon de vie sous-jacente ; ils font naturellement le lien avec le monde qui est le leur.
A propos de Josiane AVRAMOV
Hier : j’étais orthophoniste,
Aujourd’hui : je raconte des histoires.
Il en est qui résonnent en moi, celles qui parlent de la vie ici, ailleurs, maintenant, avant…qui racontent le monde, qui donnent à réfléchir ou … rêver.
Je suis née rue des Rosiers ; le Plätzl était mon univers et celui de la famille de mon père. Il est arrivé de Pologne à l’âge de 12 ans… Toute la famille jouait du violon et quand ils répétaient… les gens se groupaient sous leur fenêtre pour les écouter
J’ai été animatrice et directrice de colonies de vacances (Commission Centrale de l’enfance), j’ai exercé avec passion le métier d’orthophoniste; j’ai eu plaisir chaque fois que j’ai pu faire découvrir et partager, poèmes, textes et pièces de théâtre.
Après bien des années à juguler les démons qui m’ont longtemps retenue avant de m’adonner au théâtre amateur (Le rideau de Seine à Levallois), au clown- théâtre (Bataclown et Clownambule), au conte ( stages Roy Art, Atelier Sonia Koskas).
J’aime louvoyer dans la culture juive, le patrimoine Yiddish, la littérature, les chansons (stages Roy Art, Chorale Diddl Dam au Medem) . Ma maîtrise de la langue s’est faite cahin-caha , à force d’ écouter et réécouter les chansons et les sketches en yiddish. Ils émouvaient mon entourage, à force de questionner et de comparer ici et là avec la langue allemande apprise au lycée, avec l’hébreu après quelques années en Israel , sans oublier les mots de polonais qui se glissaient dans les propos des uns ou des autres de ma famille.
Dans apprendre, il y a prendre; je « prends » et je « donne » avec autant de plaisir que l’enfant qui s’approprie les choses, façonne à sa manière puis ,dans ses échanges continuels avec le monde, offre et reçoit, reçoit et offre .
A propos de Matthieu RAUCHVARGER
Matthieu Rauchvarger. Comédien, musicien, danseur… Saltimbanque.
Il est né le 28 janvier 1970. Enfant, il est fasciné par les univers des clowns, des indiens, des archéologues et de la musique.
Voilà sûrement pourquoi son parcours dans le théâtre a été orienté dans une quête des origines.
Il commence le théâtre à 15 ans et très vite, s’oriente vers les répertoires du jeu masqué, (commedia del’ arte, théâtre balinais). Il a joué Arlequin pour la première fois à 17 ans, Puccinella à 19 ans. À 20 ans, il part à Bali s’initier aux masques topeng, puis l’année suivante, part travailler une année au Mexique pour un projet de théâtre anthropologique sur les mythes fondateurs de la culture mexicaine. À 24 ans, il passe une année en Floride pour un travail de Marionnettiste sur Échasses..
Alternant le théâtre et le théâtre de rue, la musique toujours l’accompagnant dans ses pérégrinations diverses, il arrive en 1997 au Théâtre du Soleil où il restera 10 années.
C’est au début de cette période que commence son apprentissage des percussions coréennes, à l’occasion des premières répétitions du spectacle « Tambours sur la digue ».
Commence alors toute une recherche avec les arts traditionnels coréens (danses, différentes formes de chants…)
Dernièrement, il participe à différents spectacles de la compagnie La Machine, il est musicien et danseur dans le spectacle Sleeping de Serge Nicolaï avec Yoshi Oida et chante et joue avec les membres de l’ex groupe Akale Wube revisitant le jazz sud africain du temps de l’apartheid.
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0,00€ – 15,00€
Informations et réservations
Accès :
– Bus : lignes 26, 38, 43, 45, 54, 91
– Velib’ : Marché Saint-Quentin – Gare du Nord
– Garage d’Abbeville – Indigo Paris Franz Liszt
