Née à Paris en 1954, dans une famille marquée par la déportation de son grand-père, Cécile Wajsbrot ne cesse d’explorer les mystères de la mémoire et de l’identité. Chœurs de voix qui se croisent et se répondent, ses romans parlent d’amour et d’absence. Ils interrogent l’art et le deuil, le silence qui suit les grandes catastrophes. Et le pouvoir de la littérature.

« Je n’aime pas parler de moi – ce n’est pas très intéressant. Mais je n’imaginerais pas une vie sans lire et sans écrire, » dit-elle. « (….) L’un et l’autre donnent accès à l’univers particulier de la littérature, un univers parallèle dont les lieux coïncident parfois avec les lieux du réel. »

Également essayiste et traductrice de l’anglais et l’allemand, Cécile Wajsbrot est l’auteure de plus d’une trentaine d’ouvrages. Lauréate du Prix de l’Académie de Berlin en 2016, elle a présidé la Maison des écrivains et de la littérature et vit entre Paris et Berlin.

Au cœur de « Plein Ciel », le nouveau roman de Cécile Wajsbrot, il y a une disparition. Une femme se souvient d’une autre femme qu’elle avait connue enfant. A l’époque, elle l’avait surnommée « la fée des voyages ». Des années plus tard, elle apprendra que sa « fée » est morte dans un accident d’avion.

« Le Jour d’après et autres essais 2001-2023 » :

D’« euphémismes » – réflexions sur l’hypocrisie de la France d’après-guerre – au « Jour d’après » l’attentat du Bataclan, 30 essais exigeants qui éclairent l’écriture de Cécile Wajsbrot.