C’est étrange, très étrange. Roch Hachana est le début des dix jours de repentir, ou « asseret yemei techouvah ». Nous réfléchissons à l’année écoulée, nous nous rappelons le mal que nous avons fait et le bien que nous n’avons pas fait, nous nous excusons, nous confessons et demandons pardon.

Pourtant, il n’y a presque rien de tout cela à Roch Hachana. Il n’y a pas de confession, pas d’Ashamnu bagadnu, pas d’ Al Chet, pas de référence à l’année écoulée, pas de retour en arrière. L’une des rares références au fait que nous nous lançons dans un processus de téchouva est la prière Unetaneh Tokef, qui nous rappelle qu’aujourd’hui notre destin est en train de s’écrire :

« Qui vivra et qui mourra ».

Le début des jours de repentance devrait-il commencer par le repentir ? La réponse est l’une des vérités les plus profondes du judaïsme. Pour réparer le passé, il faut d’abord assurer l’avenir.