Musicienne (de formation classique), et conteuse, Rose Bacot a été profondément touchée par l’utilisation de la clarinette dans le répertoire klezmer.

 Elle se met à l’école de cette esthétique, nouvelle pour elle, et retrouve son instrument avec d’autres couleurs.

 Elle s’intéresse alors à l’interaction que s’établit entre la parole verbale et la parole musicale: à tout se qui se produit en nous lorsque nous recevons une même information dans des langages différents et complémentaires.

C’est ainsi qu’elle propose d’entrer d’une façon toute spéciale dans les contes:  Les mots s’habillent des couleurs musicales, le temps s’infléchit, et nous entrons dans le vécu intérieur des personnages. Naturellement fugitif, ce vécu est évoqué dans une grande palette de nuances. Cette mise en résonance intensifie la puissance évocatrice du conte.